La liberté d’être soi


Philo-psycho / vendredi, octobre 12th, 2018

La liberté d’être soi

La liberté sous la devise « Liberté, Egalité, Fraternité »

C’est un article qui me tient à coeur. Nous sommes nés sous la devise de la République française : « Liberté, Égalité, Fraternité ».

L’égalité et la fraternité, je n’y crois pas trop,  car nous ne sommes pas tous égaux dans la qualité de nos vies et dans les droits qui nous sont accordés. Et la fraternité me semble très fragile, si nous devions demain être en guerre, je me demande bien si notre fraternité serait aussi généreuse qu’elle ne le fut au siècle passé !

Bref… parlons de cette belle liberté, devise de la France.

Déjà, est-ce que vous vous sentez libre vous ?… Avez vous l’impression que vous pouvez vivre comme vous le voulez ?…

Je ne crois pas…

Notre liberté est très encadrée, on nous surveille de différentes façons.

Chacun a un numéro de sécurité social à sa naissance pour pouvoir être identifié, c’est un peu votre numéro de prisonnier à vie, vous appartenez au système français, ce numéro vous identifie lors de vos soins, on peut ainsi avoir un contrôle sur vos habitudes, vos déplacements, votre suivi sanitaire et ça vous évite d’avoir envie d’aller vivre ailleurs que dans votre pays… puisque votre pays se ruine à vous surveiller… Cela permet d’établir des statistiques pour les laboratoires et de faire un calcul sur l’espérance de vie, les naissances, les décès…

Chacun a un compte en  banque pour y déposer son argent, pour recevoir son salaire ou sa rente ou ses indemnités…C’est fini l’argent qui dort sous le matelas, notre argent est devenu virtuel ! Si tout le monde devait retirer son argent au même moment dans les banques, évènement vécu pendant la crise en Grèce… Oui oui on se rendrait vite compte que l’argent sur les comptes et une série de chiffres sur notre écran mais que c’est virtuel seulement !!!

L’administration et toutes ses démarches pour obtenir un droit (carte grise, permis de construire, passeport…)… et oui, on est toujours encadré… Il y a des cases et il faut cocher la case, il y aura éventuellement deux mini lignes pour un autre cas qui ne rentre dans la case, mais on minimise l’espace libre d’expression… on coche une case et basta !

Liberté où es-tu ??

Peut-être dans la boite au lettres ? … Erreur, votre boîte aux lettres est piégée par des enquêtes légales de toute sorte auxquelles vous êtes obligés de répondre selon tel ou tel article de la loi machin chose… sans oublier les visites du recensement obligatoire, qui vous laisse des questionnaires remplis de questions très très personnelles pour des statistiques soit-disant juste banales… Combien de voitures possédez vous ?, Combien gagnez vous ?, Quelle est la superficie de votre maison ?  … des petites questions sympathiques pour rigoler!? L’outil-détecteur de mensonge pour l’administration … mouai mouai !?… quoi c’est parano de penser ça ? Alors sinon ça sert à quoi l’enquête de 6 pages sur chaque membre de la famille qui dure deux plombes et qui est obligatoire ? Y en a même qui sont prêts à acheter ses enquêtes pour mieux démarcher ou mieux contrôler à nouveau… Bref… on enquête sur nous, voilà…

Liberté, m’entends-tu ?

France, cher pays de l’insouciance et de ses grèves à gogo ! On y est tellement habitué que l’on ne se pose même plus la question de savoir pourquoi untel fait grève !? Je me demande même si cela marque encore les esprits de faire grève ! C’est devenu classique ! Alors, un groupe de policiers va encadrer les quelques courageux sortis faire grève pour de vrai dans la rue… Alors c’est une liberté d’expression mais elle a tellement été banalisée que l’on n’y prête même plus attention…

Les enfants doivent aller à l’école dès 3 ans maintenant. L école, ce lieu de l’égalité réelle, d’après le président,  sera accessible aux jeunes enfants, pour une reconnaissance de l’école maternelle, qui ne doit plus être considérée comme un mode de garde universel ou comme la simple préparation à l’école élémentaire. Et oui il y avait encore 3 à 4% d’enfants qui n’étaient pas scolarisés avant 6 ans, il fallait recadrer cette liberté ! Nos enfants suivent un enseignement programmé dans l’enceinte de l’école. Bientôt, ils sortiront une loi contre la liberté de ceux qui font l’école à la maison, OULALA.. quelle rebellion d’oser faire école chez soi ! Le rectorat envoie des agents contrôler régulièrement ces parents rebelles ! Et oui il en faut aujourd’hui du courage pour oser s’accorder la liberté de suivre soi-même l’éducation de ses enfants ! C’est un choix de vie et c’est une liberté que j’aurai vraiment aimé pouvoir donner à mes 4 enfants.

Liberté, où te caches tu ?

Il y a le calendrier des vacances scolaires !! YOUPI !! On adore partir tous au même moment, entassés, serrés, à la queueleuleu… C’est le petit train pour aller en vacances, on veut tous aller aux mêmes endroits en même temps pour des tarifs de folie !! C’est génial !! C’est sûr qu’on arrive à bien décompresser en étant encadrés comme des moutons !! File d’attente à l’aéroport, file d’attente à la gare, sur la route, aux péages, dans les restaurants,  les WC sur les aires d’autoroutes, à la piscine, à la plage…

Bon… heu…elle arrive à quelle heure la liberté ???

Et les grandes surfaces pour faire les courses le week-end !! La queueleuleu dans les rayons, les caddies à remplir, à vider ( à la caisse), à re remplir( caddie), à revider (coffre), à re remplir dans les bras, option ascenseur ou pas… OULALA et on range !!! C’est trop sympa !! Notre temps libre est controlé et nos habitudes alimentaires sont guidées par la télé, qui est  supervisée par l’état,… les gros sous pour les enseignes, l’état, les labos… La publicité nous invite à acheter des produits merveilleux, qui semblent indispensables à notre bien-être mais qui ne font que nous détruire (voir article sur le sans gluten, les deux derniers paragraphes ici). Le gouvernement contrôle notre mental pour financer ses intérêts. Nous sommes programmés. Tout est dicté dans notre vie.

Moi, cette liberté là, j’en peux plus, elle m’étouffe, elle m’écrase, elle m’angoisse, elle m’affaiblit et me rend malade !

Ma liberté d’être moi, sans réseau social

J’essaie de ne plus être un mouton conditionné. Pour vivre heureux vivons cachés ! Et j’y crois de plus en plus !

Notre génération est piégée par les réseaux sociaux, par l’envie de se montrer, de se faire valoir… Sauf que plus on s’expose, plus on révèle sa vie ! Plus on donne d’informations, plus il devient difficile d’être libre. Oubliez les réseaux sociaux !! Vous existez parce que vous êtes une personne unique et pas parce que vous avez mis une photo de vous maquillée par un filtre ! De plus en plus de personnes vivent au travers d’un masque ! Ce masque ce n’est pas vous ! Ce masque c’est l’identité que vous voulez donner de vous, en flattant votre égo ! Et dans la vie réelle, celle pour laquelle vous êtes ici sur terre !! Il se passe quoi dans cette vie ? On ne peut pas vivre dans le faux semblant !

Comme je le disais dans mon article sur la transmission ancestral , il ne faut pas avoir peur de sortir du moule et d’être différent. Il faut accepter que chacun ait sa façon de voir sa vie, de l’envisager avec ses choix et ses plaisirs. Quand vous allez sur les réseaux sociaux vous cherchez à vous identifier aux autres, vous regardez leur vie, vous étalez la votre, vous échappez à votre liberté ! Pensez que tout le monde peut avoir accès à vos données personnelles, vous êtes suivis par des personnes que vous ne connaissez pas, vous risquez de perdre votre tranquillité.

Ma liberté de choisir sans étiquette

Je suis libre de faire mes propres choix et d’être moi, sans masque, sans étiquette ! Je décide de me faire confiance et de suivre mon destin. Je ne suis pas la lignée de mes ancêtres si elle ne me convient pas. Je suis dans le réel, dans le vrai. Je ne suis pas au service de mon inconscient ! Il me propose des chemins ambigus, il classe mes émotions dans des cases sans mon accord.

c’est moi qui tiens les ficelles de qui j’ai envie d’être et de comment je souhaite que ma vie soit ! Nous avons la possibilité de créer notre propre destin ! Il faut sortir du conditionnement légué par nos ancêtres. Ce n’est pas parce que vous avez toujours mangé votre soupe dans une assiette à soupe avec une cuillère à soupe que vous ne pouvez pas décider lors de votre vie d’adulte de faire autrement et de boire votre soupe dans un bol ! Vous voyez ce que je veux dire ! Ce qui compte c’est que vous décidiez pour vous même ! Tout cela vient des croyances que l’on nous a inculquées ! Vous êtes libre de ne pas les suivre !

Vos comportements sont associés à vos croyances, celles emmagasinées en héritage. Ces croyances peuvent être  limitantes  dans votre vie (voir mon article sur les croyances limitantes ici).

Ma liberté de dire NON

Je peux dire NON. Revoici le petit paragraphe de mon article sur le développement personnel :

Suite à la lecture du livre de Marie Haddou « savoir dire NON » qui m’a beaucoup servi depuis que je l’ai lu. Il m’a aidé à pouvoir dire: « Non » sans avoir peur de faire mal à l’autre. Effectivement on y apprend que l’on peut dire Non à quelqu’un de façon douce et sans rentrer dans les explications. C’est un livre utile qui explique bien les différentes situations du NON, de l’enfant à l’adulte. Je trouve que cela nous aide à nous affirmer dans la vie et à être plus audacieux. On peut toujours critiquer les exemples donnés dans le livre, les rapports de l’homme à la femme, mais même si ces exemples ne nous concernent pas dans nos vies, ils existent dans d’autres et il est bon d’en faire part.

Aujourd’hui je sais dire : « Non, merci je ne peux pas, une autre fois. » sans devoir me justifier.  Ou bien « Non, cela ne m’intéresse pas. » sans dire désolée. J’affirme mon NON. Je n’ai pas l’impression d’être méchante ou mal aimée pour autant. Je dirais même que je me sens plus respectée 🙂

Nous ne sommes pas obligés de dire OUI à tout. Parfois, on ne veut pas, un point c’est tout. On n’a pas à se justifier de dire NON. On ne doit pas se sentir coupable d’avoir dit non à une personne qui nous demande un service ou qui souhaite venir nous rendre visite. C’est ainsi, c’est la liberté de décider du moment où l’on est disponible. Et en retour on doit aussi l’accepter de la part de l’autre. Ne rentrons pas dans les faux prétextes… On ne peut pas toujours être disponible pour les autres, un point c’est tout. N’écoutez pas le petit démon inconscient qui vous fera culpabiliser d’avoir oser dire NON. Mon dieu, oser refuser d’être là pour la famille…!! Celle qui dicte tant les lois depuis des siècles et des siècles, par nos grands ancêtres vénérés… GLOUPSS… la famille, la transmission ancestrale… ça peut-être toxique (article sur la transmission ancestrale ici).

Ma liberté de ne plus contrôler

J’accepte le fait de ne pas pouvoir tout contrôler ! J’essaie de lâcher prise !

Quand je pense être en retard pour amener les enfants à l’école : je me dis « je m’en fous »… et je me le répète jusqu’à ce que la petite voix intérieure cesse de déclencher chez moi un stress !

Quand une pensée négative quelconque arrive que ce soit pour un évènement mineur ou majeur… peu importe je me répète « je m’en fous »…

Ça parait simple mais ça marche !! C’est court et facile à se rappeler ! Des situations banales peuvent nous empoisonner le quotidien. Il faut s’en détacher en y mettant le moins d’intérêt possible !

Ma liberté de changer

Comment faire pour sortir de sa zone de confort ? de sa petite routine rassurante ?

Il faut agir tout simplement en ignorant ce que les autres pourront bien en penser, car ils ne sont pas juges, ils n’ont pas plus de pouvoir que vous. Il ne faut pas rester dans l’ombre pour faire plaisir aux autres. Il faut juste être soi sans imaginer ce que les autres en pensent. On ne va pas se compliquer la vie. Nous devons nous intéresser à la fluidité des relations et favoriser des échanges avec les gens qui nous veulent du bien et à l’inverse à qui l’on veut aussi du bien. Rien ne sert de se rapprocher de personnes toxiques mal dans leur peau qui se réjouissent du malheur des autres pour se sentir heureux !

Il faut vivre le moment présent et ne pas s’attacher aux vieilles croyances qui nous handicapent et qui planifient notre vie.

Je suis mon libre arbitre. Je décide de ce qui est bon pour moi. Je ne suis pas un robot programmé qui suit les croyances. Je veux être moi en toute liberté ! J’accueille et j’observe. Pourquoi est-ce que je réagis ainsi à telle situation? Accueillir l’émotion, l’observer et essayer de comprendre sans porter de jugement. Bien souvent nos émotions sont liées à un souvenir de notre enfance. L’adulte peut maintenant rassurer notre enfant intérieur. Nous pouvons nous libérer.

 

 

 

 

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