Le passage de la quarantaine peut être vécu comme une crise d’adolescence tardive. On a eu nos premières expériences amoureuses, professionnelles, on a eu des enfants, ou pas, on a acheté ou construit un chez soi, on a voyagé, …
Nous avons suivi le parcours « normal » d’une vie bien conditionnée. Nous avons reproduit les schémas. Nous sommes dans le groupe.
Et puis tout-à-coup : PATATATRA !!!! MARRE ! STOP ! NON ! ON NE VEUT PLUS !
On ne veut plus faire comme nos parents. On ne veut plus être comme monsieur tout le monde ! On veut s’émanciper pour de vrai !
Pourquoi suis-je sur terre ? A quoi je sers ? Que vais-je apporter à ce monde ? Qui suis-je ? Pourquoi suis je devenu comme cela ?
Est-ce que cela me convient encore aujourd’hui ?
pourquoi revenir en arrière ?
Juste une mise au point…
On a toujours besoin de comprendre le passé avec une forte envie de l’idéaliser.
J’aurais voulu être l’auteur de mon enfance pour la mettre à mon goût.
Aujourd’hui je suis l’auteur de ma vie de femme et je décide de mon avenir 😉
« Je crois qu’en fait, un homme passe sa vie à compenser son enfance. (…) Et à 40 ans, on s’en aperçoit. A 40 ans, on le sait. Jusqu’à 40 ans, je ne le savais pas. Maintenant, je sais que c’est comme cela. Et peut-être qu’à 60 ans, je vais découvrir autre chose. »(extrait raccourci de paroles de Jacques Brel).